baisse ta culotte, c'est moi qui pilote ▬ ezra.

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{ezra-simbad warhol}

Haha, oublie-la, t’as plus de chance de te voir sortir des anges du trou de balle que de fréquenter une fille comme ça. ©zaynmalikfrustration/titanic.
zayn malik | filthy

Nom, prénom : Warhol, comme le célèbre artiste. Je ne sais pas si j'ai un lien avec lui mais, ça me dérangerai pas trop vu que j'aime son boulot. Ezraël-Simbad, plus souvent connu comme Ezra tout simplement.
Âge et date de naissance : vingt-deux ans, ouais enfin d'ici quelques jours mais on va pas tortiller du cul pour chier droit. D'ailleurs, mon anniversaire c'est le deux juin, si ça te tente de m'acheter un cadeau.
Lieu de naiss., origine, nationalité : je suis né à Southampton, sur la terre de mes ancêtres, les terres des indiens Shinnecock. Vous comprendrez donc que je suis un Indien d'Amérique.
Boulot, études : en ce moment, je suis maitre-nageur sur la plage. Ça vous dit de vous noyer les filles ? Je tiens aussi une petite rubrique sur la radio locale. Et je vends du rêve à certains jeunes qui veulent s'échapper de leur quotidien.
Orientation sexuelle : sans aucun doute, je suis hétérosexuel. La question ne se pose même pas.
Statut civil : j'ai pas le temps de me caser. Par contre, mon lit est grand, au cas où t'es intéressé. Je suis un célibâtard pour certains, un dieu du sexe pour d'autres. La seule fille qui me fait chavirer est ma petite fille.
État monétaire ($) : je suis très loin de l'élite qui envahissent mes terres. Je suis pas loin d'être pauvre pour dire vrai. En début du mois, j'arrive à bien vendre alors, je me fais pas mal d'argent mais, c'est plus difficile en fin de mois.
Traits de caractères : dynamique, je suis toujours en forme pour les soirées alcoolisées et les petits échanges avec de jolies filles ✗ protecteur, quand une fille me plait ou tout simplement avec ma famille, je fais toujours attention à mes proches, personne n'a le droit de leur faire le moindre mal ✗ bagarreur, j'ai un fort tempérament et quand on commence à m'énerver, j'en viens très vite aux mains ✗ borné, selon moi, j'ai toujours raison et tu ne me feras jamais changé d'avis ✗ discret, je parle très peu de moi et de mon passé, de toute façon, ça n'intéresserait pas énormément de personnes ✗ drôle, j'aime bien faire des blagues et voir le sourire sur les lèvres de mes proches ✗ lunatique, je peux être super heureux à un moment et carrément insupportable cinq minutes plus tard ✗ mystérieux, j'aime bien faire parler et ne pas tout dévoiler sur moi-même ✗ sensible, pourtant, je ne le montrerai jamais à personne ✗ taquin, j'aime bien emmerder les gens jusqu'à temps qu'ils en ait marre de moi ✗ peu sûr de moi, on m'a pas souvent donné ma chance alors maintenant, je ne pense pas être assez bon pour faire quelque chose dans la vie ✗ bien élevé, ma mère a bien galérer et quand vous me regardez maintenant, vous ne pouvez pas l'imaginer mais, maman a totalement assuré pour élever ses deux enfants ✗ compréhensible, j'aime écouter, conseiller et puis, je vis dans un squat et tous mes voisins ont tous leur propre passé pas si glorieux que ça ✗ bordélique, mon coin dans le squat est facilement repérable, mes vêtements traînent partout ✗ rêveur, j'imagine vivre une autre vie, être heureux, être encore auprès de maman et avoir un père, un vrai ✗ maladroit, autant dans les gestes que dans les paroles ✗.

when karma comes back to punch you in the face, I wanna be there... just in case it needs help.

je mange tout le temps, la bouffe c'est ma religion. Heureusement, je fais beaucoup de sport quand même, j'adore le surf, le basket-ball et dernièrement, j'essaye d'apprendre le skate ◮ l'eau est mon élément, une fois que j'y rentre, j'ai toujours du mal à en sortir ◮ mes cheveux et moi, c'est une longue histoire d'amour, je passe toujours mes mains dedans ◮ quand je sors, je dois toujours passé aux toilettes faire pipi avant sinon, vous pouvez être sûr que je serai chiant tout le long de la sortie ◮ j'adore dormir, si je pouvais, je ferai que ça de ma journée ◮ j'adore manger un bol de céréales à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Puis, je peux pas m'endormir sans avoir bu un verre de lait chaud ◮ j'ai peur des poules, coqs, canards. C'est con mais, c'est une phobie comme les autres ◮ j'ai toujours été un très grand fan de Michael Jackson et même que lorsque que j'étais adolescent, je voulais qu'on m'appelle Jackson ◮ je gratte des fois sur ma guitare, j'ai appris moi-même à en jouer, sans aucun professeur mais, je le fais toujours lorsque je suis seul ◮ je suis loin d'être le petit garçon parfait d'autrefois, je crois que c'est la vie qui m'a rendu si aigri et si mauvais ◮ je fais souvent le ménage pas par choix mais, parce que je suis allergique à la poussière ◮ je pleure devant la trilogie des Roi Lion, devant la mort de la maman de Bambi ◮ quand je touche un peu trop à l'alcool, je peux devenir violent ◮ quand on me voit faire le ménage, on pourrait croire que je suis l'homme parfait mais, j'ai une bonne raison, je suis tout simplement allergique à la poussière, ma fille aussi ◮ j'adore les animaux et je possède deux chiens et un chaton recueilli très récemment ◮ je fume comme un pompier mais jamais devant ma fille. D'ailleurs, j'aimerai arrêter pour elle ◮ je suis complètement fou de ma fille, c'est la première femme de ma vie ◮ j'ai toujours considéré mon grand frère comme le meilleur homme sur Terre ◮ malgré tout ce que ma mère a pu faire subir à ses deux garçons, je ne lui en ai jamais réellement voulu ◮ par contre, j'ai bien plus que de la haine pour mon paternel qui nous a quitté alors que je n'avais que quatre ans.

destiny has two ways of crushing us; by refusing our wishes, and by fulfilling them.

1) QUE PENSEZ-VOUS DES HAMPTONS? DEPUIS QUAND Y HABITEZ-VOUS?
j'habite aux Hamptons depuis ma naissance. Mais, ce n'est pas grâce à mon niveau de richesse, j'ai juste été élevé sur mes terres, celles des Indiens d'Amérique, la tribu des Shinnecock. Comme tous ma tribu, j'aurai aimé que les Hamptons restent comme avant, là où nous étions qu'entre nous, loin de tous ces riches qui jettent leur argent par la fenêtre. Malheureusement, ce n'est plus comme avant.
2) PARTICIPEZ-VOUS AUX ACTIVITÉS CARITATIVES?
s'il y a bien une chose à laquelle je suis fidèle pourtant, ce sont ces activités caritatives. J'ai le cœur sur la main alors, dès que je peux servie à quelque chose, je le fais. Bon, je ne suis pas le genre de personnes à dépenser des milliers mais, je fais comme je peux donc généralement, je suis bénévole. Histoire d'avoir quand même un pied dedans et de servir à quelque chose.
3) VOUS TENEZ-VOUS AU COURANT DES RUMEURS?
franchement, je m'en fous complètement de vos rumeurs à deux balles, ça ne m'intéresse pas du tout. Enfin si, un peu quand même. Disons que quand je dois m'en prendre à quelqu'un qui m'a cherché la merde, je n'hésite pas à utiliser les rumeurs. Enfin, je les exploite pour en chercher la vérité et je les retourne contre mes proies, c'est normal.
4) COMMENT EST VOTRE FAMILLE? QUE PENSEZ-VOUS D'ELLE?
Mon père est un lâche qui nous a abandonné mon frère, ma mère et moi. Concernant ma mère, elle est devenue une alcoolique, dépressive et collectionneuse de jeunes hommes à peine majeure. Il faut croire que je ne peux compter sur ma famille. Heureusement pour moi, j'ai mon frère, toujours là pour moi, c'est mon meilleur ami. J'avais Maddie qui était comme ma deuxième mère. J'ai aussi Jolène, enfin plus trop maintenant. C'est devenu tellement compliqué. Mais ma vraie famille porte un seul prénom, Aiyanna-Rose, ma petite fille de dix mois. Elle est mon oxygène tout simplement.
5) ET EN CE QUI CONCERNE LES CLASSES SOCIALES, QUE PENSEZ-VOUS DE L'ARGENT, DE LA RICHESSE?
ça c'est la question piège je pense. Je n'ai pas d'argent, je n'en ai jamais vraiment eu et ça ne m'a jamais manqué. Bien sûr, lorsque les riches héritiers sont venus s'installer, je m'en suis pris plein la tête mais, je suis toujours debout. Aujourd'hui encore, j'ai beaucoup de mal avec la haute classe, pour la plupart, je les déteste au plus haut point. C'est un peu paradoxale sachant que la mère de ma fille fait partie de la haute classe. Mais, elle n'est pas comme les autres, elle est tellement différente. Enfin, ça c'est que je pensais au départ de l'histoire.

before you go on a journey of revenge, dig two graves:

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destiny has two ways of crushing us; by refusing our wishes, and by fulfilling them.

« Regarde ces deux-là, ils sont plus préoccupés à se prendre la tête qu'à s'occuper de leurs gosses. » Elle feuilletait un magazine de mode, lui était en train de boire sa bière. On aurait dit un petit couple et pourtant c'était juste deux meilleurs amis qui passaient une après-midi à profiter du soleil sur un banc du parc de la ville. « Si c'est pour devenir comme eux, moi je ne me marierai jamais. Je préfère adopter des enfants tout seul, ils sont trop important pour être oublier. J'en sais quelque chose. » Il avait levé les yeux pour regarder la scène qui se déroulait devant eux. Les deux jeunes gens se connaissaient depuis des années et étaient en totale adéquation sur tellement de sujets. Ils partageaient tout ensemble sauf leur lit. Pourtant, ils n'étaient pas du même monde. Elle faisait partie de l'élite et lui, n'était que de la pacotille à côté d'elle. « Moi, j'aimerai bien pouvoir lui donner la chance d'être grand-mère avant qu'elle ne parte mais je sais qu'il reste peu de temps. » Jolène posa sa tête sur l'épaule de son meilleur ami et prit la main de ce dernier. Sa maman était en train de se battre contre un cancer mais son état s'affaiblissait de plus en plus. « Tu sais que je t'aime et que je te soutiens énormément dans cette épreuve. Tu sais aussi que ta maman, c'est aussi un peu la mienne de substitution. Mais j'ai toujours été honnête avec toi et je ne pense pas que tu pourras lui faire ce cadeau. T'es bien trop exigeante en matière de gars Jolie. » Jolène le savait, il avait tout à fait raison. Elle avait eu plusieurs relations mais après quelques temps, la jeune femme quittait son copain car il n'était pas assez bien. Quand à Ezra, il enchaînait les relations, peut-être car il prenait l'exemple de sa mère, et ne s'était jamais réellement posé. Il a toujours eu peur de recréer le couple de ses parents. Il ne voulait en aucun cas ressemblait au couple qui se disputait encore devant lui alors que leur petit garçon venait de tomber. « Et si on faisait ce bébé ensemble Jolène ? » En posant cette question, Ezra avait déjà tout son plan qui se mettait en place. Jolène, de son côté, faillit s'étouffer en buvant une gorgée de la bière qu'avait apporté son meilleur ami. « Tu te fous de moi Ezraël-Simbad Alphonse Henri Warhol ? Tu n'es quand même pas sérieux en proposant ce plan ? » Ezra poussa un tantinet Jolène avec son épaule. « Je t'interdis de m'appeler comme ça, tu sais très bien que je déteste ça. » A vrai dire, à part sa famille, Jolène était la seule à connaitre ses deuxième et troisième prénoms et elle avait toujours promis de garder ça secret après avoir eu un réelle fou rire en les découvrant. Ezra avait une sainte horreur de son identité et il faisait tout pour cacher ses deux prénoms-là, quitte à ne pas les renseigner dans les papiers officiels. Revenant sur sa proposition dont il était particulièrement fier, il déclara « Mais non je suis sérieux. Toi, ça te permettra de présenter à ta maman son premier petit enfant puis moi, j'en ai vraiment besoin. Et tu sais que je serai un bon père, je ne ressemblerais pas à ce fumier qui a quitté ma mère. Donc sur ce point, on serait quitte. On se connait par cœur, s'aiment profondément d'amitié et on est sur la même longueur d'onde. Pour la garde, on se la partagerait et on peut être sûr qu'il grandira dans les meilleurs conditions puisque l'on ne se dispute jamais. » Les yeux ébahis par tout ce que venait de dire son meilleur ami, Jolène était encore sous le choc de son annonce. Mais ce qu'elle savait, c'est qu'il avait dit des choses tellement vraies. Durant environ leur huit ans d'amitié, les deux gamins ne s'étaient disputés que très peu de fois, ça devait être deux ou trois fois dont une grosse engueulades à leurs dix-sept ans où ils sont restés trois mois sans se parler. « Tu es vraiment fou chouchou ! » Elle souriait rien qu'en imaginant la tête de sa maman, en lui dévoilant leur projet fou. « Ça veut dire que tu acceptes chère demoiselle ? » « On va devoir se mettre vite au travail si le temps est compté cher monsieur. » Ils se prirent dans les bras pour conclure cette belle affaire. Jamais ils n'auraient pensé à ce moment-là au long voyage qu'ils allaient vivre ensemble.

La première épreuve fut d'annoncer cette grande nouvelle à tous leurs proches. Ils avaient donc pris comme prétexte l'anniversaire du jeune homme pour tous les réunir. Cela n'avait pas été difficile de rassembler les deux familles ensemble puisque l'un comme l'autre, ils étaient très bien intégrés par les trois parents. « Joyeux anniversaire mon fils, je t'aime tu le sais ça » Esméralda, la maman d'Ezra déposa un baiser sur le front de son fils et alla se chercher une coupe de champagne alors qu'elle était déjà pas mal éméchée. « Je ne sais pas si tu m'aimeras encore après ce que je vais t'annoncer maman » dit Ezra assez bas pour pas que sa mère ne l'entende. Ce fut après le déjeuner et au moment où tout le monde dégusta le gâteau que les deux jeunes gens prirent la décision de prendre enfin la parole. « Tu es prête ? » glissa Ezra dans l'oreille de sa meilleure amie. Ce fut par un signe de la tête que Jolène approuva. « Jolène et moi profitons de ce moment pour vous annoncer quelque chose. » Il fit une pause, voyant tous les visages qui s'illuminaient et surtout celui de la maman de Jolène, assise sur le canapé, puis reprit la parole. « Il y a une chose que je désire plus que tout au monde, c'est que tu deviennes grand-mère maman. Et Ezra et moi, on a donc pris la décision d'avoir un enfant ensemble. » « Oh mon grand bébé qui va se marier et avoir une famille, je suis si heureuse. J'ai toujours su que vous alliez devenir un couple tous les deux. » Alors qu'Esméralda se leva pour aller embrasser son fils, celui-ci prit la parole de suite. « Non maman, nous ne sommes pas en couple, encore moins amoureux et nous n'allons pas nous marier. Nous allons juste avoir un bébé ensemble afin d'être sûr qu'il grandisse entouré d'amour. » La réaction d'Esméralda, c'est ce que craignaient les deux jeunes gens. Jolène regarda sa maman qui avait le sourire aux lèvres. Elle ne parlait pas beaucoup mais son visage communiquait toujours pour elle. « Mais ce n'est pas possible, tu ne peux pas faire ça Simbad. Tu ne peux pas lui donner de l'amour si vous n'êtes pas vous même amoureux. » « Comme toi et papa tu veux dire ? Je serai pas comme lui, j'abandonnerai pas Jolène et encore moins mon bébé. Moi je m'occuperais de ma famille. Je ne la mettrai pas sur le côté pour une femme ou pour l'alcool. » Ce fut la première fois que Ezra-Simbad se mettait contre sa mère et lui révélait vraiment ce qu'il pensait de sa situation. « Ton père et moi on vous a toujours aimé ton frère et toi, c'est de votre faute si nous ne sommes plus ensembles aujourd'hui. » Esméralda, complètement abasourdie par la nouvelle que venait de lui annoncer son fils et Jolène, s'effondra sur le canapé et se tourna vers Madeleine, la mère de la jeune fille. « Tu cautionnes ce qu'ils veulent faire Maddie ? Tu es d'accord pour que mon fils fasse un enfant à ta fille dans l’illégalité ? » « Je suis sûre d'une chose Esmé, c'est qu'ils savent ce qu'ils font. Ezraël n'est pas bête et ma fille l'est encore moins. Je sais qu'ils feront tout ce qu'il faut pour élever cet enfant de la meilleure façon qu'il soit. » Madeleine se tourna vers sa fille et Jolène, et le sourire aux lèvres, lui adressa un clin d’œil des plus significatifs. Malgré leurs grosses différences de richesse, Maddie avait toujours accepté Ezraël dans sa famille et d'ailleurs, était très ouverte à sa famille et son éducation. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde chez les proches de Jolène, famille comme amis. « Vous allez gâcher votre vie et encore plus celle du bébé. » Les paroles blessantes, Esméralda en connaissait pas mal lorsqu'elle se retrouvait complètement bourrée. Mais heureusement, Ezra pouvait toujours compter sur son grand frère, surtout quand c'était pour remettre leur mère en place. « Oh ne t'en fais pas maman, ils ne peuvent pas faire pire que ce que toi et papa avaient pu nous faire subir. Entre papa qui se casse alors que l'on a que huit et quatre ans et toi qui te met à boire comme un trou et qui collectionne les puceaux, je me demande qui peut faire pire que vous. Puis, ce petit pourra toujours compter sur son tonton. » Emrys-Scar Warhol prit son petit frère dans ses bras et déposa un baiser sur le front de Jolène. Pour lui, ils avaient pris une décision très courageuse, folle mais courageuse. Il ne pense pas qu'il aurait fait pareil mais il aimait son petit frère et le soutenait quoi qu'il se passe.

« Bonjour Maddie, je suis venu te déposer des Lys. Je me rappelle que tu nous disais que c'était tes fleurs préférées. J'espère qu'elles le sont encore. » Déposant le bouquet de fleurs sur la plaque, il s'asseyait à même le sol devant la photo qui représentait la maman de sa meilleure amie. De son vivant, Madeleine avait toujours considérait Ezraël-Simbad comme son fils et aidait beaucoup les deux garçons lorsque leur mère n'était pas dans un état normal. D'un revers de la main, il enleva la terre qui séjournait sur la tombe de la défunte mère. Le jeune homme aimait bien venir au cimetière pour parler à à celle qui considérait comme sa deuxième mère. De temps en temps, comme aujourd'hui, il lui rapportait des fleurs. Il choisissait particulièrement les lys puisque Madeleine affectionnait énormément ces fleurs-là spécialement lorsqu'elle était encore en vie. Venir très souvent était quelque chose de tout à fait normal pour lui. A chaque fois, c'était le même rituel. Il arrivait, s'asseyait devant elle et lui raconter sa vie. Mais aujourd'hui était un jour spécial. Aujourd'hui, il était venu accompagné de Jolène, la fille de Madeleine, et de Lina-Rose, leur petite fille. Madeleine avait disparu alors que sa propre fille était encore enceinte de presque huit mois. Elle n'avait donc jamais pu rencontrer sa petite fille. Après avoir donc séjournait quatre jours à l'hôpital afin de donner naissance à Lina, Jolène avait tenu à accompagner Ezra au cimetière. « Je suis venue avec ta fille aujourd'hui Maddie. Elle a quelqu'un à te présenter. » Jolène, avec sa princesse dans les bras, se mit à genoux devant la tombe de Madeleine. Ezra lui resta silencieux et contempla cette belle image. « Bonjour maman, je voudrais te présenter ta petite fille, Lina-Rose Maddie Warhol. Lina, mon bébé, je te présente ta grand-mère Maddie. » C'était un moment très particulier pour les deux jeunes gens. Jolène avait toujours du mal à venir voir sa mère au cimetière. Cette dernière avait prit l'habitude qu'on la surnomme Maddie. Jolène avait longtemps regrettait que sa maman ne soit pas présente à la naissance de Lina mais toute cette peine s'effaça d'un seul coup lorsqu'elle présenta sa fille à sa maman. Ils passèrent environ quarante-cinq minutes devant cette tombe à parler de tout mais surtout de Lina, leur fille. Puis ils décidèrent de quitter les lieux pour enfin ramener leur bébé à la maison après un dernier au revoir.

Dix mois ont passé depuis la naissance de Lina et les choses ont totalement changé. Jolène habite dans le même quartier que Ezra et lorsqu'ils ne travaillent pas tous les deux, ils passent leur temps ensemble pour le bonheur de leur fille. Après son accouchement, Jolène s'est remis au sport pour retrouver sa ligne et pouvoir ressortir avec des hommes. Ezra de son côté, fréquente toujours autant de femmes. Les deux jeunes parents ont décidés de partager leurs soirées afin que chacun puisse sortir et faire des rencontres. D'ailleurs, depuis quelques mois Jolène fréquente un homme, ce qui n'est pas au goût de Simbad. Il trouve cet homme trop proche de Lina et a l'impression qu'il veut que sa petite amie et Simbad se séparent de plus en plus. Il n'aime pas sa façon d'être et la clairement fait savoir à Jolène. Mais celle-ci ne l'écoute que très rarement et des disputes commencent à prendre place à leurs doux moments passés avec leur fille. « Je ne veux pas que ce mec touche à ma fille, j'ai quand même le droit d'exiger ça. » Jolène mit sa petite fille au lit pour qu'elle y fasse sa sieste puis sorti de la chambre en poussant Ezra, de façon à continuer leur conversation plus loin. « A ta fille ou à la mère de ta fille ? Tu sais, je me demande parfois. Aucun mec n'est assez parfait pour toi. Même pour les relations des autres, tu es obligé d'être aussi exigeant. Je ne reproche rien moi à tes pouffiasses qui squattent ton lit et disparaissent au petit matin ! » Leur vie idyllique et sans embrouilles était bien loin maintenant. Leur première dispute de parents responsables prenait donc bien place dans toute cette histoire. « Parce que tu crois que je suis jaloux ? Mais je me fiche de avec qui tu couches, je n'aime juste pas du tout ce type. » « Le problème c'est que tu n'en aimes aucun, tu n'en as jamais aimé un seul depuis que l'on se connait. » Derrière cette sombre dispute, se cachait sûrement des sentiments qu'ils pouvaient avoir l'un pour l'autre. Mais ils s'étaient fixés des règles bien précises au départ de leur aventure. Ils devaient pensé en premier lieu au bien-être de l'enfant, accepter que chacun de leurs côtés puissent avoir une vie amoureuse et/ou sexuelle et surtout ils ne devaient tombés amoureux l'un de l'autre. Au départ, ces règles semblaient super simple pour les deux meilleurs amis mais à force de passer du temps ensemble à s'occuper de leur bout'chou, il semblerait que la nature est repris les rennes en main. « Tu sais quoi, je préfère m'en aller. Je viendrais prendre Lina dans deux jours. » Il prit sa veste et se dirigea vers la sortie avec une grande détermination. « Vas-y fuis, tu as toujours fuis devant les problèmes Warhol. » « Je pars Jolène, mais pas pour fuir les problèmes. Simplement parce qu'on est en train de devenir ce couple qui se disputait au parc devant leurs enfants alors qu'on parlait déjà de Lina-Rose. » C'est sur un ton mélancolique qu'il rappela ce souvenir à la jeune femme, qui de son côté resta bouche-bée, puis il claqua la porte et s'en alla.